Nous avons maintenant mis en place notre stratégie d’investissement, nous avons sélectionné notre courtier… Il ne reste plus qu’à passer nos ordres ! 🚀

Mais avant cela, il y a deux décisions essentielles à prendre :

  1. Quel support d’investissement choisir ? (Actions, obligations, ETF, etc.)

  2. Dans quelle enveloppe fiscale l’acheter ? (PEA, compte-titres, assurance-vie…)

L’ordre de réflexion est toujours le même : on choisit d’abord sur quoi on veut investir, puis on sélectionne l’enveloppe fiscale la plus adaptée.

⚠️ On ne choisit jamais un investissement uniquement pour sa fiscalité ! (Exemple : certains dispositifs comme le Girardin industriel ne sont rentables qu’en raison de leur avantage fiscal, mais ce n’est pas un vrai investissement productif).

🎯 Cas pratique : L’exemple de Kevin

Dans notre exemple Kevin investit 210 € par mois en épargne sécurisée pour constituer son épargne de précaution. L’objectif est donc un support avec peu de risque. Voici les options :

Livret A → Plafonné mais totalement liquide et sécurisé.
LDDS → Fonctionne comme le Livret A avec un plafond différent.
Fonds euros en assurance-vie → Une alternative avec un rendement un peu meilleur et une fiscalité avantageuse après 8 ans.

💰 Le cas des obligations : quel support choisir ?

📌 Deux options principales pour investir en obligations :

  1. Le compte-titres : Liberté totale, mais fiscalité moins avantageuse.

  2. L’assurance-vie : Permet d’investir dans des fonds obligataires avec une fiscalité optimisée.

💡 Pourquoi pas un PEA ? ➡️ Aujourd’hui, il n’existe pas de bons supports obligataires éligibles au PEA, c’est pourquoi on doit choisir entre compte-titres et assurance-vie.

Dans notre exemple, supposons que Kevin choisisse d’utiliser son compte-titres (avec une fiscalité potentiellement moins avantageuse que l’assurance-vie). Chaque mois, il achètera alors 150 euros d’un fonds ou d’un ETF obligataire de son choix.

📊 Investir en actions : choix du support fiscal

Prenons un exemple concret : Kevin veut acheter des actions de la Française des Jeux (FDJ).

📌 Pourquoi ce choix ?

  • Monopole d’État sur les jeux de hasard.

  • Résilience en période de crise : quand les gens ont de l’argent, ils jouent. Quand ils n’en ont pas, ils espèrent en gagner via les jeux de hasard.

  • Flux de trésorerie stable grâce à l’addiction et à la régularité des mises.

Une fois l’investissement décidé, on se pose la question du meilleur support fiscal.
➡️ Dans ce cas, le PEA est le meilleur choix pour bénéficier d’une fiscalité réduite après 5 ans. (Voir notre section sur le PEA pour plus de détails.)

Dans notre exemple, Kevin achète 50 euros d’action FDJ tous les mois dans son PEA.

📆 Stratégie d’achat : DCA et bonnes pratiques

Pour optimiser son investissement, Kevin applique une stratégie de DCA (Dollar-Cost Averaging), qui consiste à investir régulièrement plutôt que d’essayer de timer le marché. Voir notre section sur le DCA

🔹 Conseils pratiques pour automatiser son investissement :

Se fixer une alerte : Par exemple, programmer une notification tous les premiers du mois pour passer ses ordres manuellement.
Automatiser son épargne : Si le DCA automatique n’existe pas encore en France pour le PEA, il est en discussion actuellement et devrait être mis en place prochainement.
Rester discipliné : Le but est d’investir sans se laisser influencer par la volatilité des marchés.

🚀 Conclusion

🔹 Avant de passer un ordre, on choisit toujours d’abord l’actif, puis l’enveloppe fiscale la plus adaptée.
🔹 Le DCA est une excellente méthode pour lisser son investissement et éviter le stress des fluctuations.
🔹 L’investissement doit être progressif et adapté à son profil de risque

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